Marie-Françoise Sprüngli, présidente de AKG, et Sophie de Rivaz, responsable de projet à AKG, se sont rendues au Pérou en août 2017.
Le voyage a été l’occasion de belles rencontres, que ce soit avec l’équipe de Kallpa, les bénéficiaires de nos projets ou les rencontres occasionnelles faites en chemin.
Nous avons en effet « testé » un bout du voyage que nous vous proposons de faire pour découvrir les richesses et beautés du Pérou mais aussi la réalité des personnes qui ont fait appel à Kallpa pour les aider à améliorer leurs conditions de vie. Nous nous sommes ainsi rendus à Arequipa en longeant par la route la rive du Pacifique avec un arrêt pour admirer le site de Nasca : les fameuses lignes géantes tracées dans le désert mais aussi des temples et des tombes que les archéologues sont en train de mettre en valeur (signalons à ce propos qu’une exposition sur les lignes de Nasca a lieu jusqu’à la mi-avril au musée Rietberg à Zurich).
L’équipe de Kallpa à Lima continue, vaille que vaille, de faire fonctionner le secrétariat dans un contexte qui reste malheureusement difficile financièrement pour les associations, un constat bien regrettable lorsque l’on voit à quel point l’Etat n’a pas encore réussi à prendre le relais d’un certain nombre de ses obligations sociales et sanitaires.
Côté Cusco, le projet lancé dans la zone rurale d’Acomayo afin d’aider les jeunes à mieux s’orienter, à être capable de monter leur propre petite entreprise et à être sensibilisés aux questions des grossesses précoces et des maladies sexuellement transmissibles prend son envol. De graves grèves (les plus importantes depuis dix années) ont retardé certaines activités mais l’équipe en charge du projet - Isaias Tupayachi Guevara, anthropologue et collaborateur de longue date de Kallpa, assisté de Carolina Arapa Condori pour la promotion de l’entrepreneuriat et de Elena Tuyapachi Gamarra pour les volets de sensibilisation aux droits sexuels et reproductifs et en orientation professionnelle - fait preuve d’un dynamisme et d’un engagement remarquables.
Sept établissements secondaires – au lieu des cinq prévus à la base – bénéficient du programme de Kallpa. Nous avons pu accéder à quatre d’entre eux. Nous avons également rencontré les autorités politiques de Sangarará qui ont fait part de leur intérêt à voir de plus en plus de jeunes des communautés locales développer des activités dans le domaine du tourisme. De leur côté, les représentants des Ministères de l’éducation et des droits de la femme ont souligné l’importance du travail de Kallpa pour éviter la déscolarisation des jeunes – notamment les adolescentes qui tombent enceintes – ainsi que la nécessité de renforcer les compétences et la confiance en elles des filles dans un contexte qui ne leur ait pas toujours favorable.
Merci donc à toutes celles et tous ceux qui nous soutiennent et permettent que ce projet existe. Merci également à la FGC et aux pouvoirs publics (DDC, canton, communes de Carouge, Onex et Confignon) pour leur financement du projet